Hello World !
Bienvenue chez Nagumo 南雲, dite « Nuage du Sud ».
Pseudonyme emprunté à un film contemplatif de Mamoru Oshii, pas le plus connu certes mais celui qui m’a le plus marquée. Un indice ? Une intrigue politique, quelques réflexions philosophiques bien dans l’air du début des années 90. Et bien sûr, une omniprésence des oiseaux.
Incollable sur l’utilisation d’un magnétoscope ou le rembobinage d’une cassette audio, j’ai été biberonnée par les animes japonais quand ces derniers étaient achetés par bobines entières dans les années 1980. Des animes qui m’ont ouvert un merveilleux échappatoire à un moment où j’en avais tant besoin (coucou les conventions underground des années 90 !).
Quand soudain, bam : Internet surgit !
Et l’univers tout entier retentit du big bang d’un savoir exponentiel. On a alors ridé comme des fous sur les autostrades du savoir. On a bidouillé en html/css/php avant l’ère des CMS. On a scruté jusque tard dans la nuit les salons de discussion de CaraMail. On a rigolé comme des fous sur des airs de techno. C’était la génération X.
Entretemps le départ à Tokyo afin de poursuivre des recherches en histoire du Japon.
Le retour à Paris quelques années plus tard.
Le quotidien qui s’installe insidieusement et le temps file comme un liquide désobligeant, impossible à retenir.
Vingt ans plus tard : pelleteuse de nuages1 ?
En bref, j’aime les ammonites, la Grèce antique, les volatiles, la réglisse et les onigawara 鬼瓦.
Les sujets touchant à la plasticité neuronale et au fonctionnement de la mémoire me fascinent.
Je me définis comme MuseoGeek et badiste addict – du moins quand mon dos me le permet.
Pessimiste curieuse de tout et qui souhaite garder foi en l’avenir, je crois encore en la contribution sur Wikipédia et au service public.
Ainsi qu’à l’adage suivant : « Un malheur vécu d’avance est un malheur vécu deux fois », que je vous laisse libre d’interpréter de mille et une façons.
Dans cet univers, la photographie a commencé à prendre sa place pour devenir une évasion temporelle et un plaisir enfantin.
On se balade, l’hybride bien calé dans la main droite. On déambule sans a priori. Quand l’œil s’arrête : interloqué, intéressé, subjugué. On cadre, on fait la mise au point et on shoote à l’instinct : clic clac, c’est dans le boîtier. Et c’est parti pour les jeux entre les images et les mots : l’écriture prend le relais.
Et Nagumo.fr dans tout cela ?
Le site est à la fois une présentation du travail accompli via le portefolio et un laboratoire où s’agitent les contenus de marmites bouillonnantes d’idées. Sans oublier la partie plus ancienne, constituée du blog centré sur le Japon. Et derrière tout cela, une furieuse envie de reprendre la main face aux géants de la Tech américaine.
Aujourd’hui, j’ai envie d’aller plus loin, me confronter à d’autres sensibilités, continuer sur mon cheminement personnel.
J’aimerais intégrer un collectif de travail – plutôt féminin.
Et je reste ouverte à toute forme de collaboration, éphémère ou durable.
Vous pouvez me contacter ou me retrouver ailleurs, sur ces maudits réseaux sociaux.
- Expression québécoise découverte à la lecture des polars de Fred Vargas : l’anti-commissaire Adamsberg en est ainsi affublé. ↩︎
